Sacré Ménard…
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MÉNARD POURFENDEUR DE FRANCO : « Il y a 85 ans, un coup d’Etat fasciste plongeait nos amis espagnols dans la pire des guerres civiles. Pensées aux centaines de milliers de victimes de la répression franquiste et à ceux qui ont dû refaire leur vie en France, notamment à Béziers. »
Pas mal d’électeurs de Robert Ménard et de familiers de son excellent site Boulevard Voltaire ont dû se frotter les yeux en découvrant sur Facebook son message célébrant les rouges massacreurs de paysans et violeurs de religieuses, à l’heure où le gouvernement socialiste de Madrid s’apprête à expulser les restes des victimes du terrorisme rouge du Valle de Los Caídos – Présent d’hier.
Certes, l’ancien fondateur de Reporters sans frontières naquit à Oran (où s’étaient réfugiés de nombreux républicains espagnols) d’un père communiste et lui-même fut trotskiste, mais on pensait qu’il avait depuis longtemps viré sa cuti. Ce revenez-y exprime-t-il sa conviction profonde ou relève-t-il de l’électoralisme ?
Source : En bref, Camille Galic - Présent - Samedi 24 juillet
Mahieu, le mystérieux universitaire franco-argentin
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- Catégorie : ARCHEOLOGIE
Les Éditions PARDÈS poursuivent la publication de courtes (130 pages) biographies de personnalités, notamment littéraires. C’est parfois un travail ingrat, quand il s’agit d’évoquer des personnages dont les éléments biographiques traînent un peu partout. Nous sommes alors dans le domaine de la vulgarisation. Et il est surtout fait appel à l’esprit de synthèse.
Mais ce n’est pas le cas pour Jacques de Mahieu. Jusqu’à l’étude de Franck Buleux, il n’existait en effet aucune biographie de cet auteur, et son travail est donc forcément novateur, pour le coup. Mais Buleux reconnaît qu’il y a encore des lacunes dans la connaissance de cet universitaire, malgré ce « Qui suis-je ? ». L’essentiel des archives utiles se trouve peut-être encore en Argentine, où il a passé le plus gros de son existence ? De ce fait, cette biographie comporte encore des zones d’ombre, et son auteur est souvent contraint d’émettre des hypothèses, faute de certitudes. Voici quelques questions : pourquoi Mahieu prend-il ce nom (il s’appelait Jacques Girault) ? Pourquoi quitte-t-il la France ? Avait-il été membre de la Milice ou de la Waffen SS ? Pour partir en Argentine, a-t-il bénéficié de filières (Odessa, le Vatican, la CroixRouge ?). Comment est-il parvenu à s’imposer si vite en tant que spécialiste de géopolitique auprès des cadres de l’armée péroniste ? Et pourquoi, malgré sa disgrâce, à la suite de la destitution de Perón, le retrouve-t-on idéologue de ses successeurs ? Comment a-t-il réussi à accomplir sa prestigieuse carrière universitaire ? Quel était le poids réel des institutions qu’il présidait ou auxquelles il appartenait (Académie argentine de sociologie, université des sciences sociales, faculté des sciences politiques, Institut des sciences de l’homme) ? Certains de ses travaux universitaires appellent aussi des questions. Quelle crédibilité peut-on accorder à ses investigations archéologiques et anthropologiques, à ses études sur « les Indiens blancs », qui seraient les descendants des vrais découvreurs de l’Amérique, les Vikings, et sur l’origine scandinave supposée de la civilisation des Incas ? Ces hypothèses, ces travaux de recherche ont été l’objet de livres publiés sous le label du « réalisme fantastique » ou des « énigmes de l’univers ». On devine que son approche n’était pas vraiment universitaire. Son érudition était considérable, mais orientée vers une thèse unique, semble-t-il, celle qui voulait que Christophe Colomb n’ait été qu’un imposteur, et que l’Amérique ait été découverte et colonisée un demi-millénaire plus tôt. L’Argentine n’a pas de convention d’extradition Jacques Girault est issu d’une famille marseillaise, catholique et patriote.
Né en 1915, il s’engage très jeune à l’Action française, milite aux Camelots du roi. Il écrit dans le quotidien de l’AF, et à L’Etudiant français, mensuel des étudiants royalistes, dont il va devenir le gérant. L’arrestation, puis la condamnation de Charles Maurras, en1945, le traumatisent, et c’est ce qui va le pousser à changer d’identité et à s’expatrier, d’abord en Suisse, puis en Belgique et enfin en Argentine. L’Argentine n’a pas de convention d’extradition avec la France et c’est probablement ce qui l’aura déterminé à choisir de s’installer définitivement dans ce dernier pays. Pourquoi ce changement d’identité ? Pourquoi cette fuite ? Son appartenance à l’Action française, ses articles dans la presse royaliste ne justifiaient aucune sanction, au-delà d’éventuels interdits professionnels. Il est incontestable, nous dit Buleux, qu’il a choisi de soutenir Vichy et même sa politique de collaboration. La trace du passage des « dieux blancs » Mais rien ne permet de penser qu’il aurait par exemple intégré la Milice. Buleux se contente d’écrire : « il ne peut pas être exclu qu’il ait rejoint la Milice », et cela « n’aurait rien de surprenant ». Mais rien n’est moins sûr non plus. Quant à la Waffen SS, pour le coup Buleux en doute fortement, car les dates paraissent exclure un tel engagement. Alors pourquoi part-il ? Peut-être, comme Mohrt ou Déon à la même époque, par rejet du nouvel ordre qui s’installe ? Il y a aussi des considérations plus personnelles, familiales. Son graal, ce sera alors la recherche de cette trace du passage des Vikings, des « dieux blancs », en Amérique. Il ne l’a pas trouvée. Mais il l’a approchée.
Franck Buleux, Jacques de Mahieu, éd. Pardès, coll. « Qui suis-je ? », mai 2021, 128 pages.
Source: Francis Bergeron - Présent – Samedi 24 juillet 2021 - francis-bergeron@present.f
Livre que vous pouvez commander ici : https://www.facebook.com/boutiqueenracinee/photos/a.192235992603171/402859388207496/
La chevalerie par Lorris Chevalier
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Conférence donnée à Lyon sur les valeurs de la chevalerie, le 13 novembre 2018.
Pour une nouvelle politique sexuelle
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- Catégorie : SOCIETE
Conseiller général de l’Ain entre 1935 et 1940, le journaliste et écrivain Alfred Fabre-Luce (1899 – 1983), un temps néo-socialiste aux côtés de Marcel Déat avant de se rapprocher du PPF (Parti populaire français) de Jacques Doriot, défend avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale l’entente franco-allemande, pilier fondamental de toute alliance européenne viable. À la fin des « Années folles », il scandalise la bonne société en rédigeant Pour une politique sexuelle (1). Il promeut la contraception et exige que la syphilis et les autres maladies vénériennes soient déclarées « fléaux nationaux ». Pari audacieux de la part de ce visionnaire !
Près d’un siècle plus tard, la sexualité demeure une question politique de premier ordre avec le déchaînement actuel de propagande des organisations féministes et LGBTistes. Il faut ici saluer la clairvoyance de Guillaume Faye qui, par deux essais brillants (2), signala l’importance du sujet.
Des constats effrayants
En février 2017, journaux imprimés, numériques et audio-visuels commentent une affaire sordide de mœurs. Le tribunal correctionnel de Pontoise reporte l’audience et demande une requalification des faits. Le Parquet poursuit en effet un homme de 28 ans accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec une fille de 11 ans dans une banlieue francilienne. La médiatisation de ce faits-divers incite le gouvernement macroniste d’Édouard Philippe d’envisager l’instauration d’un âge légal minimal à l’acte sexuel.
Le sujet revient en janvier 2020 avec l’incroyable règlement de compte littéraire de Vanessa Springora, nouvelle directrice des éditions Julliard, contre Gabriel Matzneff qui l’initia, trente ans plus tôt, aux plaisirs de la chair quand elle n’avait que quatorze – quinze ans et lui, cinquante ans (3). La parution de ce bouquin au style plat, à la prose fade et à la narration digne d’une lycéenne attardée, déclenche une indignation médiatique conséquente. De belles âmes germanopratines se focalisent sur un octogénaire malade afin de mieux écarter des feux de l’actualité l’existence confirmée de réseaux pédophiles trans-Atlantique autour du milliardaire Jeffrey Epstein qui détenait, avenue Foch à Paris, une modeste thébaïde. Nul ne sait d’ailleurs comme le « suicidé » a pu acquérir une telle fortune opaque en si peu de temps.
Par-delà ces crimes et délits sexuels, on assiste aussi à une véritable intrusion (pénétration?) de l’État républicain cosmopolite dans la vie privée des Français. Incapable de réclamer de substantiels impôts aux GAFAM, les gouvernements préfèrent perquisitionner l’intimité de leurs concitoyens. Il s’en suit des discussions byzantines tournant autour de l’âge approprié de dépucelage (13, 14, 15, 16, 17, 18, 21 ou 101 ans ?). Le Parlement a voté un seuil d’âge, fixé à 15 ans, en-deçà duquel tout acte de pénétration sexuelle commis par un adulte sera automatiquement considéré comme un viol. Or, le diable se cache toujours dans les détails. Comment la loi réagit si un jeune majeur entretient une relation physique avec une mineure ? Certains législateurs ont craint que des parents accusent le petit copain, âgé de 18 ans et deux mois, de leur fille de 17 ans et un mois, de détournement de mineur.
Cela pourrait changer dans les prochaines années. Toujours en pointe dans la déconstruction de la civilisation européenne, Jacques Attali propose à l’automne 2012 de légaliser le changement de prénom. Il suggère de modifier l’article 60 du Code civil afin de permettre « à chaque personne, à partir de l’âge de 18 ans, de choisir librement son prénom » et ce, de manière irréversible (4).
Divagations pré-séniles ? Non ! Le gouvernement sociétaliste islamo-gauchiste espagnol souhaite que le parlement adopte son projet de loi permettant à toute personne âgée au moins de 16 ans de solliciter un changement légal de nom et de sexe sur ses papiers d’identité sans aucune autorisation des parents ou sans avoir accès à un traitement de blocage hormonal au début de la puberté. Si les individus obtiennent le droit de changer de sexe et/ou de genre, pourquoi ne pourraient-ils pas changer de prénom ? Avant de pouvoir changer son âge inscrit à l’état-civil…
Changeons tout !
En novembre 2018, un Néerlandais de 69 ans demande à un tribunal des Pays-Bas de pouvoir légalement avoir vingt ans de moins en prétextant que les études cliniques lui confirment la jeunesse de son organisme. Pour se justifier, lui qui souhaite draguer sur Tinder en toute quiétude, il prend exemple sur le changement de sexe autorisé. « Nous pouvons aujourd’hui choisir notre travail, genre, orientation politique et sexuelle, déclare-t-il à la presse. Nous avons même le droit de changer de nom. Alors pourquoi ne pas avoir le droit de changer d’âge ? (5) » Véritable Rosa Parks de l’âgisme, Emile Ratelband (photo) est un précurseur. Bien que débouté un mois plus tard, son combat commence à peine. Quand il deviendra possible de changer son âge légalement à volonté, un jour, on aura 100 ans et le lendemain, 12 ans, qu’est-ce qui empêchera qu’un « mineur » de 60 ans séduise une lycéenne ou que celle-ci s’affirme âgée de 59 ans ?
On oublie par ailleurs l’éventualité de relations intimes entre une femme plus âgée et son partenaire, surtout si celui-ci est plus jeune qu’elle. On peut penser au drame de Gabrielle Russier, professeur de français en lycée qui se suicida en 1969 parce qu’elle entretenait une liaison avec l’un de ses élèves qui l’épousera ensuite.
Aux États-Unis, une série récente revient sur l’affaire Mary Kay Letourneau, cette enseignante de mathématiques qui eut des relations sexuelles avec l’un de ses élèves alors âgé de 12 ans. Après sept années de détention, elle l’épouse et a d’autres enfants de lui avant de décéder prématurément. Dans le film 20 ans d’écart de David Moreau sorti en 2013, Alice Lantins, jouée par Virginie Elfira, s’approche de la quarantaine. Afin de rester dans le coup et de se faire bien voir de son employeur, elle séduit Balthazar (Pierre Niney) de vingt ans son cadet. La mode est bien aux « cougars », ces femmes d’âge mûr qui recherchent des aventures avec plus jeunes qu’elles. Souvent aisées, ces féministes venues d’Allemagne ou de Scandinavie se paient pendant leur séjour en Afrique un gigolo. Cette forme nouvelle de néo-colonialisme occidental ne semble pas gêner les habituels dénonciateurs « décoloniaux ».
Palme d’or au festival de Cannes en 2013, La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche raconte que l’héroïne, Adèle, 17 ans au début du film, devient l’amante d’Emma âgée de 25 ans. Le détournement de mineure, patent, y est donc magnifié ! C’est la raison pour laquelle la majorité a décidé de ne pas criminaliser une relation adolescente qui pourrait se poursuivre au-delà de la majorité du plus âgé des deux en adoptant une notion d’écart d’âge de cinq ans. Elle entérine une réalité de plus en plus banale. Par exemple, la fille adoptive de Johnny Hallyday, Jade, 17 ans, se photographie en bikini près d’une piscine de Saint-Barthélémy dans les Antilles et poste sur Instagram ses clichés pour son chéri, Tristan Garnier Labadie, de trois ans son aîné !
Une autre loi française de répression sexuelle pénalise encore plus les clients de prostituées. S’ils ont recours à des prostituées mineures, ils sont désormais passibles d’une peine de vingt ans de prison. Qu’on se souvienne d’un jugement récent en appel à propos de l’agression de Viry-Châtillon dont l’un des accusés est condamné à dix-huit ans de prison. Ainsi vouloir brûler des policiers dans leur voiture de fonction coûterait-il moins cher que de s’offrir les services physiques d’une altruiste tarifée. Une erreur – volontaire ou non – de rédaction modifie la teneur de l’article 11 de la loi. En omettant le mot « mineur » accolé à « prostituée », le client d’une prostituée adulte peut se voir inscrit pour deux décennies dans le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes. Enfin, n’oublions pas que ce même client risque une amende de 3750 € et un stage stalinien de citoyenneté alors que le consommateur de drogue ne peut recevoir qu’une amende forfaitaire de 200 €. On perçoit la puissance et la nocivité des idéologies féministe et dyssexuelle.
Des pré-adultes avancés
L’indispensable décence publique ne semble pas concerner le gouvernement de Jean Castex. Le 27 août 2020 paraissait au Journal officiel un décret rendant la contraception gratuite aux mineures de moins de 15 ans… Comment est-ce possible ? Leurs peluches les mettraient-elles enceintes ? Depuis 2013, la gratuité des moyens contraceptifs, dont la pilule aux effets écologiques dévastateurs, est même autorisée aux adolescentes de 15 à 18 ans. Dans le même temps, l’Éducation nationale devrait multiplier les cours d’éducation sexuelle en les liant à la lutte contre les discriminations, ce qui signifie en fait un intense endoctrinement scolaire en faveur de toutes les dyssexualités. Pourquoi alors écoles primaires, collèges et lycées ne recruteraient-ils pas dans le cadre de ces cours bien intentionnées prostituées et gigolos, actrices et acteurs porno ?
Malgré un discours convenu sur l’« amour » hypostasié, les conservateurs chrétiens ne s’opposent pas aux relations sexuelles entres adolescents. Ils rejettent surtout toute idée de contraception. En 2007, ils s’enthousiasment pour le film étatsunien Juno, Oscar du meilleur scénario original. Ce film qui change des grosses productions hollywoodiennes (pas de courses-poursuites de voitures, de moto, d’avions ou de vaisseaux spatiaux, ni d’affrontements eschatologiques entre le Bien et le Mal) raconte la vie de Juno McGuff, 16 ans, qui, enceinte, refuse d’avorter. Bien des associations pro-vie y voient la consécration cinématographique de leur combat.
Juno propulse au premier plan l’actrice canadienne interprète de Juno, Ellen Page. Or, après s’être mariée avec la danseuse Emma Portner, cette végane annonce le 1er décembre 2020 son changement trans et non-binaire et souhaite qu’on l’appelle désormais « Elliot ». Les conservateurs ont rarement de chance avec leurs modèles médiatiques…
La question sexuelle en Occident en 2021 révèle une contradiction flagrante : les enfants doivent être vus comme des adultes à part entière tandis que leurs parents ne cessent d’être infantilisés. Ce thème s’inscrit en outre dans des sociétés à la fois avancées du point de vue technique et moralement dégénérées, d’où la prise en compte relative de la diffusion croissante par de nombreux supports de ce vecteur de décadence : la pornographie.
Habituée à une mixité qui vire souvent en promiscuité sexuelle et observant la démission des parents, volontairement ou sous la menace des assistantes sociales, la jeunesse soumise aux droits de l’homme néfastes ignore ses limites et reproduit des comportements vus sur les réseaux sociaux, à la télévision, au cinéma et dans le show biz. Malgré la mièvrerie de son article (6), la journaliste Sophie Carquain aborde les relations adolescentes et montre indirectement la profonde toxicité des séries télévisées regardées par un public immature et naturellement lubrique. On apprend dans cette enquête qu’une certaine Louise « s’affirme “ bisexuelle ” à seulement 12 ans. “ Ma bisexualité, explique-t-elle, je l’ai découverte d’abord en regardant une série télé qui mettait en scène deux lycéennes de 15 ans. Ça m’a donné envie de vivre la même chose… Et puis, peu de temps après, je me suis aperçue que j’aimais ma copine Chloé ! Je lui en ai parlé et l’on a décidé d’être en couple, mais on ne s’est pas embrassées ni tenue la main, précise la jeune fille, parce que c’était le début du confinement. Et l’on continue comme ça ”. »
Parents sous conditions
On ne saura ce qu’en pensent les parents de Louise. À tort ! À 12 ans, cette jeune fille devrait avoir d’autres préoccupations. Cependant, si ses parents apprennent son « choix », ils ont intérêt à l’approuver sous peine de représailles socio-pédagogiques de la part de l’État-nounou libéral de surveillance – despotique libertaire. Il va de soi que si la jeune Louise avait osé assister à une conférence patronnée par le cercle culturel Heidegger et Pataphysique, ses parents l’en auraient immédiatement dissuadée. Toutefois, l’ère du pater familias romain n’est-il pas révolu ? N’est-ce pas concomitant avec l’émergence des transidentités ?
Une enquête récente du Williams Institute à l’UCLA School of Law (Californie) estime à 1,2 million le nombre d’Étatsuniens non binaires, c’est-à-dire qui ne se ressentent ni strictement hommes, ni strictement femmes, entre les deux, un mélange des deux ou encore aucun des deux. Il est effarant que la majorité ait moins de 29 ans (7). Les sociétalistes espagnols déclenchent d’ailleurs la colère des féministes. Leur projet de loi en faveur de la transidentité rend possible aux personnes non binaires, qui ne se considèrent ni homme, ni femme de ne pas mentionner le sexe sur leur papier d’identité. Certaines féministes hystériques revendiquent des transports en commun ou des compartiments réservés aux femmes. Que faire si un « ancien » homme non opéré qui s’estime être femme y monte ? Le délire sociétal ambiant risque d’enrichir les avocats et de surcharger les tribunaux…
Outre la fin de la mixité scolaire préjudiciable à l’apprentissage des enfants et des adolescents, il importe dans le cadre d’un État inspiré des principes platoniciens et du Docteur Alexis Carrel d’interdire toute expérience sexuelle avant la majorité. Certes, si rester vierge à 40 ou à 55 ans interroge, interdire toute approche charnelle, y compris le moindre baiser, public ou non, entre adolescents canaliserait leur énergie et leur dynamisme vers les buts élevés de l’intellect et de la maîtrise de soi. Les êtres supérieurs n’ont-ils pas une sexualité tardive ?
Les adolescents qui enfreindraient cet interdit seraient sanctionnés par une forte amende payée par leurs parents respectifs ou par eux-mêmes plus tard, par la publication en ligne de leur identité et des périodes supplémentaires de service civique communautaire obligatoire. Période d’éveil et de formation du caractère, l’adolescence doit être en priorité dédiée aux sports de combat et d’endurance ainsi qu’à une quête avide de connaissances théoriques et pratiques. Dans cette perspective de dressage sélectif des jeunes âmes, l’entrée à l’âge adulte se formalise par une épreuve proche de l’antique cryptie spartiate.
Il revient enfin aux parents d’éduquer leurs enfants, et non à l’État authentique qui se réserve pour l’instruction martiale et l’enseignement pédagogique approprié. Reconnaissons cependant que des couples présentent parfois une réelle inaptitude à élever correctement leur progéniture puisque, ne pouvant pas avoir d’animaux, ils ont des gamins. Pourquoi dès lors ne pas imposer un permis de procréation et/ou de parentalité ? Cette mesure de bon sens, véritable acte politique d’hygiène familiale, améliorerait largement les qualités physiques et psychiques d’une population albo-européenne aujourd’hui bien dégradée.
Georges Feltin-Tracol
Notes
1 : Alfred Fabre-Luce, Pour une politique sexuelle, Grasset, 1929.
2 : Guillaume Faye, Sexe et idéologie, Le Labyrinthe, 1983. Contredisant ce livre et le dépassant, Guillaume Faye, Sexe et dévoilement, Éditions du Lore, 2011.
3 : Vanessa Springora, Le consentement, Grasset, 2020.
4 : Jacques Attali, « Le droit de changer de prénom », mis en ligne sur Slate, le 13 novembre 2012.
5 : On peut trouver sur Internet ce cas appelé à se multiplier dans les prochaines années.
6 : Sophie Carquain, « Leurs amours, on s’y perd », dans Version Femina, du 17 au 23 août 2020.
7 : Williams Institute, « Nonbinary LGBTQ Adults in the United States », juin 2021, sur https://williamsinstitute.law.ucla.edu/publications/nonbinary-lgbtq-adults-us/
Contrat suspendu sans rémunération pour les salariés récalcitrants concernés par le pass sanitaire
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La ministre du Travail a expliqué que les employés concernés par l'obligation de disposer d'un pass sanitaire sur le lieu de travail et qui ne s'y soumettront pas verront leur contrat de travail suspendu sans rémunération. Ils pourront poser des RTT.
Interrogée sur les modalités de mise en place du pass sanitaire, la ministre du Travail Elisabeth Borne a expliqué le 20 juillet que les salariés qui ne présenteraient pas le fameux sésame pour des postes où celui-ci sera obligatoire à partir de fin août verraient leur contrat de de travail suspendu sans rémunération.
«On a introduit une nouvelle procédure [de] suspension du contrat de travail, évidemment sans rémunération, et dès lors que le salarié a un pass sanitaire valide, alors on peut revenir sur cette suspension», a expliqué la ministre sur BFM TV.
La suspension du contrat de travail pourra être prolongée deux mois. Ensuite, soit l'employeur et le salarié «conviennent de poursuivre cette suspension du contrat de travail», soit l'employeur «peut engager la procédure disciplinaire qui s'applique quand on ne répond pas à une obligation de vaccination, c'est-à-dire un avertissement, une mise à pied et ça peut aller jusqu'au licenciement». «Ça laisse du temps au salarié pour se convaincre de l'importance de se faire vacciner et je suis vraiment convaincue que ce sera pour l'essentiel ce qui va se passer», a-t-elle estimé.
«C'est une cause réelle et sérieuse de ne pas pouvoir finalement faire son travail»
Elle a précisé que si licenciement il devait y avoir, ce serait «un licenciement pour motif personnel». «C'est une cause réelle et sérieuse de ne pas pouvoir finalement faire son travail, puisqu'on ne peut pas rester sur son lieu de travail», a-t-elle ajouté, précisant que le licenciement se ferait «avec toutes les garanties de la procédure prévue dans ce cas et avec des indemnités de licenciement pour le salarié».
Un motif pouvant justifier «la rupture du contrat de travail»
Pour réfléchir, les salariés réticents pourront toujours «prendre des RTT ou des jours de congés», selon Elisabeth Borne, qui évoque un amendement du gouvernement qui sera introduit ce 21 juillet au projet de loi, actuellement à l'étude à l'Assemblée nationale. Il y aura également, selon elle, la possibilité «de convenir d'une autre affectation, dans un endroit» où le salarié ne sera «pas soumis au pass sanitaire».
La ministre souligne que, concernant les contrôles, «comme pour les clients», l'employeur sera «responsable de contrôler le pass sanitaire» du salarié. «La vérification est simple», a-t-elle jugé, invoquant «des applications» permettant de «voir l'état du pass sanitaire, de savoir s'il est valide ou pas».
Ces propos de la ministre et l'annonce de l'amendement introduisant la possibilité de poser des RTT ou des congés viennent tenter de tempérer un passage du projet de loi sur le pass sanitaire validé par la commission des lois de l'Assemblée nationale dans la nuit du 20 au 21 juillet, où l'on peut lire : «Le fait de ne plus pouvoir exercer son activité pendant une durée supérieure à deux mois en raison du non-respect de l’obligation de présentation des justificatifs mentionnés [...] peut être un motif spécifique justifiant la cessation définitive des fonctions ou la rupture du contrat de travail.»
Réagissant aux propos de la ministre, Jean-Luc Mélenchon s'est interrogé, non sans ironie, sur la possibilité de développer un «vaccin contre la mort sociale».
«Où sont les syndicats ?», s'est interrogée Marine Le Pen, évoquant un acte de «violence à l’égard des salariés».
«Ceux qui courbent l’échine devant ce pouvoir se rendent-ils compte de la société qu’ils nous laissent ?», s'est de son côté interrogé Nicolas Dupont-Aignan.
Après douze heures de débat et l'examen de quelque 600 amendements, les députés ont adopté le texte en commission peu après 5h ce 21 juillet au matin. Vivement contesté par une frange de l'opinion, et ce jusque dans la rue, ce texte traduit les annonces du 12 juillet d'Emmanuel Macron, concernant notamment l'obligation vaccinale pour les soignants et le pass sanitaire (prouvant la vaccination complète, un test négatif récent ou l'immunisation) pour l'accès aux cafés, restaurants et trains à partir de début août. Ces nouvelles restrictions sanitaires sont défendues par l'exécutif face à l'augmentation des cas enregistrés de contamination au Covid-19 en France, due notamment au variant delta.
Source: https://francais.rt.com/france/88910-contrat-suspendu-sans-remuneration-pour-les-salaries-recalcitrants-concernes-par-pass-sanitaire
On est là, on est là !
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I-Média n°350 – L’énorme bobard des médias sur l’origine du Covid-19
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