Du sacré et de la Nature, par Alexis Arette
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- Catégorie : Languedoc
Texte de la conférence qui n'aura finalement pas lieu
Citoyennes et citoyens,
Avant d’entrer dans le sujet que l’on m’a demandé de traiter, peut-être faut-il que je me présente à votre attention suivant ce que je crois être.
Je suis Béarnais, je me sens Français, je suis catholique et Nationaliste.
C’est en tant que nationaliste tout a fait impénitent, malgré ce qu’en disent les immondes, que je prends la parole devant vous, car c’est en cette qualité que nous pouvons nous accorder, croyants divers ou incroyants, soucieux que nous sommes de défendre au mieux, les libertés des peuples qui habitent notre hexagone
Je considère qu’il y a des échelons d’ordre dans la société. Premier échelon, la Famille qui assemble l’humanité de la Femme et de l’Homme. Deuxième échelon la patrie, la terre des Pères, qui réunit les familles qui partagent le même genre de vie et la même culture.
Troisième échelon, la Nation qui rassemble nos petites patries, suivant la terre et la loi qui veut que les moins différents s’unissent face aux plus différents.
Historiquement, c’est ce qui a réuni Eudes d’Aquitaine et Charles Martel, qui jusqu’alors étaient adversaires, pour écraser les envahisseurs musulmans à Poitiers. C‘est peut-être là que la France a commencé !
Il semble y avoir un autre échelon, mais infiniment moins naturel : Ce sont les empires, qui ne durent guère que le temps de leur promoteur : tel est le cas d’Alexandre, de Cyrus, de Charlemagne, et de Napoléon. Je ne le retiens pas comme une nécessité.
J’ai servi ma famille en essayant de transmettre à mes fils, ce que j’avais reçu de mes parents. J’ai servi ma patrie en m’investissant sans cesse dans la défense de l’histoire locale, de la langue et des autres intérêts, comme président de la culture au Conseil Régional d’Aquitaine. J’ai servi la Nation comme combattant volontaire, ce qui m’a valu une balle communiste, que St Michel a dévié à quelques centimètres du cœur, Comme président National d’un Syndicat Agricole, et comme prisonnier d’Algérie Française, dans les cachots de l’Anti France.
J’ai tenu 77 tribunes politiques de Lille à Bastia, et publié une vingtaine d’ouvrages très engagés, de références culturelles ou politiques. Un dernier est actuellement à l’édition chez Philippe Randa : C’est : « la Bible en examen », ou je démontre les dangers de ce texte qui, lorsqu’il fut publié en langue populaire, fit s’écrier a Louis X I, qui pensait aux Chrétiens : « Ils vont perdre la foi !
Que je vous dise en passant que nous n’en sommes plus là, depuis qu’en 1909 le Rabbin Léonard Lévy osait dire :
« Autrefois, on croyait que chaque mot de la Bible, était la vérité absolue. Il n’en est plus ainsi. Le travail des chercheurs a établi que la Bible est un produit de l ‘intelligence humaine contenant certaines erreurs et certaines vues inexactes dues a la faillibilité de ses auteurs qui étaient des hommes ! »
Et il a fallu attendre les années 60 et le concile pour que l’Eglise catholique reconnaisse timidement, qu’effectivement, le livre avait propagé quelques erreurs !
Mais comme le Livre avait été tenu pendant 2000 ans pour sacré, nous en arrivons à notre propos du jour, puisque l’on m’a demandé de traiter du sacré et de la Nature ! Allons-y !
A première vue, les termes paraissent antinomiques, comme si l’on traitait du matériel et du spirituel. Ce que ne touche pas le sacré c’est le « profane » : Et le Christ en fait la distinction, quand il dit : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu! » L’impiété commence à ce que professe Clémenceau : « Il faut rendre à César ce qui est à César, et tout est à César ! ». Mais le poignard de Brutus, va prouver que tout n’était pas à César !
Moi aujourd’hui, je vais tenter de vous prouver que la connaissance de la Nature, doit conduire au sacré, car la nature est un sacré qui s’ignore ! Mais que la « dénaturation » de la nature, et la profanation du sacré, sont, au sens véritable du terme, « mortifères » pour la société ! Paul Valéry à pu se plaindre ainsi : «Nous autres, Civilisations, nous savons maintenant que nous sommes Mortelles » ! Mais cela signifie que s’il y a des choses qui font mourir les sociétés, comme elles se continuent malgré tout, c’est qu’il y a des choses qui les font vivre !
Et ce qu’il nous importe de savoir, nous, combattants nationalistes, c’est évidemment ce qui fait vivre afin d’en informer la société. Mais puisque j’ai dit tout a l’heure qu’avec le même idéal civique, nous pouvions être croyants où incroyants, je voudrais préciser davantage.
Les Croyants, comportent, les monothéistes qui adorent un seul Dieu, et les païens qui en adorent plusieurs. Mais actuellement, il y a un monothéisme ennemi de tous les autres : C’est l’Islam, avec ce qui est dit dans la sourate 5 : « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah, et son messager, c’est qu’ils soient tués ou crucifiés, ou qu’on leur coupe leur main et leur jambe opposée ! » Je n’en dis pas plus, car je sais que de cela vous êtes suffisamment instruits
Chez les athées, il y a ceux qui ne se posent aucun problème que celui d’exister aussi confortablement qu’il se peut. Mais Il y a aussi ceux qu’on appelait autrefois les « stoïciens », qui se font une morale de comportement pour éviter l’anarchie sociale : De Maurras a Onfray, ce sont les plus intéressants pour notre cause.
Il y a aussi les hommes qui se veulent athées, peut-être parce que certains scandales religieux les ont détachés de la religion. Parfois on les voit tentés de meubler le néant : Ce sera le cas de Nietzche, qui inventera une évolution de l’homme vers le surhomme. Nietzche mourra fou, mais il aura une influence certaine sur Hitler.
Et puis il y a ceux qui voudraient croire et qui ne peuvent pas ! Ce sera le cas du grand Biologiste Jean Rostand, qui dira à Gustave Thibon : « Vous avez de la chance vous Chrétiens ! Vous dites « Je crois en Dieu », et vous n’y pensez plus ! Et moi je n’y crois pas et j’y pense toujours ».
Mais avant de croire ou de ne pas croire, ce que l’homme perçoit en premier, c’est la nature des choses et sa propre nature ! Rien n’est plus émouvant qu’un bébé qui découvre ses mains et qu’il peut bouger les doigts. La nature s’identifie à ce que nous percevons par nos sens. Une confidence, quand après 6 mois de détention politique je suis sorti de la Prison de la santé, j’ai eu un véritable choc en revoyant la verdure, j’en avais oublié l’intensité. La nature en prison, c’avait été des murs et des grilles ! C’est dire combien la nature est relative à ce que nous en percevons, et que nous croyons être la réalité
La nature, c’est un « donné ».C’est ce que nos sens nous permettent de saisir et d’apprécier. Mais le pouvoir de nos sens est limité. Un aigle voit bien mieux que nous. Un papillon perçoit l’odeur d’une compagne à des km ! Un chien perçoit des infrasons que nous n’entendons pas. C’est à dire que nous ne percevons qu’une petite partie de la réalité, et nous ne pouvons élargir notre perception que par la science et les outils. Ainsi, notre ciel aujourd’hui n’est plus cette sorte de couvercle que nos anciens appelait la Voute céleste, avec des trous qui laissaient passer la lumière de l’au-delà mais nous sommes tellement conditionnés par le passé que nous continuons d’appeler « voute céleste » ce que nous savons être un abîme d’espace inouï. De même, nous savons bien depuis Copernic et Galilée, que le soleil ne tourne pas autour de la terre, mais nous continuons à parler du lever et du coucher du soleil ! Voyez comme les apparences nous suivent…
Nous percevons donc, des apparences de la Réalité, et nous appelons cela la Nature.
Einstein qui a révolutionné le monde avec la découverte de la relativité, écrit :
« Nous devons nous souvenir que nous n’observons pas la nature, telle qu’elle est réellement, mais bien que cette nature se révèle à nous, conditionnée par nos moyens de perception. Ce que nous croyons la réalité est une illusion, même si c’est une illusion persistante ! »
Bref, nos sens nous mentent !
Et cela s’applique à nous-même, puisqu’on dit d’un homme qu’il est une « bonne » ou une mauvaise Nature, mais avec le temps, nous élargissons notre vision de la nature. Nous découvrons ! Par exemple de temps à autre nos savants voient de nouvelles étoiles s’allumer dans le Cosmos. En réalité, elles ne s’allument pas mais leur lumière qui était en route à 300 000KM par seconde, ne nous parvient que maintenant après des milliards d’années de voyage. Elles étaient réelles avant que nous en ayons la preuve ! Nous sommes devant l’incommensurable, et nous ne savons même pas si l’univers est fini ou infini ! S’il est fini, il est contenu dans quoi ? Dans un autre espace ? Mais cet autre espace, dans quoi serait-il contenu ? Dans le Rien, dans le vide ? Mais le rien et le vide, c’est ce qui n’existe pas. Et l’univers ne peut s’étendre dans ce qui n’existe pas. De lui, nous ne pouvons dire qu’une chose : Il est ! Et quand les savants nous disent que l’Univers a commencé Il y a 14 milliards d’années lumières, non, ce n’est pas l’univers qui a commencé, c’est notre temps qui a commencé. Mais qu’est-ce ce qui l’a fait commencer ? Qu’y avait-il avant le temps puisqu’il ne peut y avoir d’effet sans cause ?
Et le temps obéit aussi à la loi de la relativité. La plus proche des étoiles, c’est « Proxima » du Centaure qui se trouve à un peu plus de 4 années lumières de nous. C'est-à-dire que si nous allions à la vitesse de la lumière, Nous ne mettrions que 9 ans pour un aller et retour.
Mais ces 9 ans dans le Cosmos correspondraient à des centaines d’années sur la terre, de sorte que les cosmonautes ne retrouveraient plus rien de ce qui existait à leur départ, et peut-être même que la terre n’existerait plus !
En sus, il est possible qu’aujourd’hui, nous voyons Proxima, alors qu’elle n’existe plus depuis 4 ans, car, si elle s’est éteinte depuis la lumière pour se retirer mettra autant de temps qu’elle mettait nous parvenir !
Il nous faut donc admettre qu’il y a un état de la nature qui nous est totalement inconnu, et c’est quelque peu ironique que de citer la proposition de Socrate : « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les Dieux ! » Qui d’entre-nous, n’est pas un inconnu pour lui-même ? Maurras, dans sa « Prière de la fin » écrira : « Et je ne comprends rien à l’être de mon être, tant de Dieux ennemis se le sont disputé ! » Et c’est pourtant cet inconnu qui constitue une autre partie de la réalité, et cette réalité inconnue exerce sa puissance sur notre environnement et sur nos personnes. Nous sommes entouré de puissances et constitués de pouvoirs qui nous font exister, et c’est de ces puissances qui règnent sur nos conditions de vie, que va naître le sentiment de ce qui nous dépasse, une Surnature en quelque sorte, qui va constituer le sacré dont nous n’avons que le sentiment !
Le sacré se tient dans les forces qui nous font vivre et que nous ne connaissons pas !
Et l’humanité va le personnaliser ce sacré en baptisant ces puissances : les Dieux ! J’ai bien dit les Dieux et non pas Dieu : Pourquoi ?
Ce qu’il faut savoir d’abord, c’est que, dans l’antiquité, on appelle Dieux tous les hommes puissants et quelque peu hors du commun. C’est ainsi que même dans la Bible Hébraïque, qui professe un seul Dieu créateur, vous trouvez au livre de l’Exode, que le Dieu d’Israël donne à Moïse l’ordre d’aller discuter avec le roi d’Egypte. Et comme Moïse ne se sent pas capable de discuter, avec un personnage aussi considérable, Dieu le rassure en lui disant : « Je vais te faire un Dieu aux yeux de Pharaon ! »
Voici à travers la Bible comment évolue la notion de Dieu. C’est d’abord le dieu que croit entendre Abraham, et Abraham en fait le Dieu de sa famille, il va devenir ensuite le dieu de son clan puis d’un peuple, celui d’Israël, mais il n’est encore qu’un Dieu parmi les autres. Mais un jour il se dira « le Dieu des dieux », le plus puissant parmi les autres, avant de devenir le Dieu Unique, le dieu Créateur dont tous les autres dieux ne sont que des créatures. Ainsi, dans la théologie Héliopolitaine, bien plus ancienne que la Bible on trouve cet article de foi :
« Il est le Grand Dieu qui a parlé ses membres ! Rà a fait de tous ses noms le cycle des Dieux. C’est Rà qui a créé ses membres devenus des dieux par la suite » ! J’abrège, mais non seulement les textes Egyptiens sont unanimes, mais les hindous diront la même chose de Brahma !
Cette évolution est connue des religions polythéistes, c'est-à-dire celles qui adorent plusieurs dieux. Elles finissent par concevoir dans le peuple des dieux un Dieu supérieur à tous les autres, (c’est ce qu’on appelle, « L’Enothisme ») ce Dieu sera DZeus, pour les Grecs et ce nom de Dieu vient d’un terme Indo-Européen : Dew, qui signifie a peu près : « Le ciel lumineux ! » Ce sera Odin pour les Germano-Scandinaves, et Jupiter chez les Romains. Jupiter, signifie Le Dieu-Père ! Il correspond au nom du Dieu Sythique : « Papaïos » ! C'est-à-dire que 1000 ans peut—être avant que le Christ annonce le Dieu comme Père, les païens en avaient déjà la notion d’une paternité sacrée!
Je dois vous révéler ce que j’ai découvert en étudiant les langues anciennes. C’est que les mots importants ont un endroit et un envers qui en prolongent le sens. Prenons le nom du Dieu créateur Toum ; Et si vous inversez, TOUM, vous obtenez MOUT, qui est le nom Egyptien de la grande Déesse ! Ainsi le premier nom de la divinité, montre qu’elle est « Patermaternelle » Géniteur-Génitice. Et nous retrouvons ce qui est annoncé dans la genèse Hébraïque « Dieu créa l’homme à son image » ; Il le créa masculin-Féminin, et si l’on suit le texte de la Bible, en Hébreu, ce sera Aish et Aisha, comme sont une quasi même chose, le Feu et la Flamme. Ce dieu séparera ensuite les deux sexes, et cela cache un profond mystère : il y a eu quelque part un accident ! Et notre humanité actuelle n’est pas celle de la création, puisque les sexes sont séparés. Et Platon attribuera à la méchanceté des hommes, que les sexes aient été séparés. Mais cette séparation ne peut être exécutée par un Dieu parfait ,car la séparation semble s’être mal faite parfois, puisque certains hommes ont des tendances de femmes, et des femmes des tendances mâles ! Mais cela pose un problème pour une meilleure définition du sacré ! Si l’homme actuel est le résultat d’une faute, il ne peut être totalement sacré ; le sacré ne peut se trouver que dans le « sans-faute », c'est-à-dire dans le créateur, le pouvoir inaccessible à la faute, Avant la faute, la Nature de l’homme correspondait donc au sacré. Alors il faut admettre que la « faute » ou « l’accident » nous à dénaturés ! Nous ne sommes pas l’espèce que nous étions à l’origine ! Et pour tenter d’expliquer cette chute, les religions vont imaginer, un être méchant, un tentateur qui nous aurait voulu du mal. . L’écrivain Vercors dans les années 60 a quelque peu abordé ce mystère dans : « Les animaux dénaturés ». Il posait des questions auxquelles on n’a pas trouvé de réponse…
Les hommes de l’antiquité ont estimé que le sacré était assimilé à la puissance et à la connaissance qui donnent l’autorité, et ils ont donc considéré la puissance comme divine et le savoir comme divin. Car il semble qu’au début, les divinités que l’on imagine, n’ont rien de Moral. Ils font ce qui leur plait. Ainsi le Dieu Hébreu de la Genèse, est jaloux, orgueilleux, inconstant, imprévoyant et il ne se distingue en rien des autres dieux du paganisme. Mais il est puissant ! On dit qu’il décide du mal comme du bien. Il n’est pas question de justice. Il veut être obéi aveuglement. C’est le prophète Ezéchiel qui rapporte les paroles de ce Dieu qui ordonne de lui sacrifier les enfants premiers nés pour montrer sa puissance. Il n’a aucune ressemblance avec le Dieu-Père que fera connaitre le Christ, et que bien des philosophes païens découvriront par intelligence ! D’une certaine façon, le sacré inspiré par ces dieux est terrifiant ! Et par eux les hommes sont destinés aux enfers sans savoir pourquoi !
Il me parait important de vous faire remarquer ce qui montre la relativité des grands dieux du Paganisme. C’est que tous se présentent comme des fils qui ont volé leur trône à leur père ! Exemple : Le Dieu Zeus, s’est rebellé contre son père Cronos, et l’a jeté dans le Tartare ! Mais Cronos déjà s’était révolté contre son Père Ouranos, et lui avait coupé les génissoires ! Mais Ouranos avait succédé à son père Chaos dont on ne sait rien d’autre ! Les grecs ne faisaient pas remonter plus loin la généalogie de leurs Dieux…Il en est de même chez les Babyloniens : Leur grand dieu est Mardouk , mais si on en fait un Dieu créateur, il a cependant un Père, que l’on connait sous le nom d’Ea ou d’Enlil, mais lui-même est fils du grand Dieu An , mais An aurait aussi détrôné son Père Alallu dont on ne sait plus rien. C'est-à-dire que l’on ne sait rien du Dieu Primordial, le véritable, le Dieu créateur ! Le Tout !
Par contre les Egyptiens conçoivent le grand dieu « qui se crée lui-même », et dont la parole donnera les dieux subalternes, et il est très probable que la Genèse hébraïque leur empruntera ce Dieu créateur sous le nom d’Aelohim : C’est le seul nom connu qui est à la fois singulier et Pluriel, et masculin et féminin. Je vous l’expliquerai si nous avions le temps.
Logiquement, les anciens vont ensuite assimiler leurs Dieux aux puissances de la nature. C’est toujours la puissance qui sacre les Dieux. Prenons l’exemple du Paganisme Grec. Zeus est en premier lieu, le Dieu de la foudre. Poséidon, le dieu de l’océan, Eole, le Dieu des vents, Hadès, le Dieu des enfers, Eros le Dieu de l’amour, Cérès la déesse des moissons, etc, et ils vont leur donner une existence semblable à ce qu’on constate de la nature, A savoir que la nature semble mourir avec l’hiver, et ressusciter avec le printemps . Ainsi tous les dieux « mineurs » sont des dieux de la végétation qui ressuscite. Même Zeus dit-on aurait eu sa tombe dans l’ile de Crête ! C’est Alexandre le grand qui va porter un coup fatal à la résurrection des dieux. Au cours de ses conquêtes il va buter sur le tombeau de Melkart, le grand Dieu de Tyr, et il le fait ouvrir pour vérifier que le Dieu est bien ressuscité. Et l’on y trouve un grand Guerrier, baignant dans une huile d’embaumement, ce qui prouve que Melkart adoré comme un Dieu, n’était qu’un grand homme ! Et c’est ce que soutiendra le mythographe Evhémère ! Il déclara avoir découvert un texte qui révélait que les Dieux n’étaient que de grands hommes divinisés. En fait, il semble qu’Evhémère ait été révulsé par la conduite immorale des prétendus Dieux Olympiens, qui avaient tous les défauts des hommes ! On l’a considéré comme un père de l’athéisme contemporain, alors qu’il a tiré des conclusions logiques du comportement des dieux Olympiens : Un Dieu Zeus qui soulève toutes les jupes des nymphes qu’il trouve a son goût, ne peut pas être Dieu !
Et à notre Moyen Age, on trouvera une opinion semblable émise par Sturlusson le génie traducteur de la Mythologie Germano-Scandinave laquelle semble avoir inspiré la renaissance du paganisme contemporain. Dans ses commentaires sur « l’Edda » Strurlusson aurait soupçonné le Dieu Odin, d’être en réalité, un grand chef de guerre Indo- Européen, pour ne pas dire Aryen, chassé du Caucasse par une glaciation, et qui aurait trouvé un territoire ou s’établir en Europe du nord. Il y a une relation certaine des « Edda », avec le « livre des Rois de Féridoun » qui retrace la mythologie persique. Je ne puis que signaler ici, le grand intérêt de cet ouvrage, autant pour les chrétiens que pour les païens qui sont en recherche !
Rechercher, c’est être déjà religieux. Car on cherche la réalité à travers les apparences.
Et je voudrais revenir sur ce que je vous ai dit tout a l’heure des catégories que sont les croyants et les incroyants. Il y a deux incroyants qui me paraissent exemplaires dans leur catégorie. Le premier c’est Claude Allègre, un scientifique qui a quitté le parti socialiste après avoir tenté de réformer en vain l’éducation nationale. A la fin d’un ouvrage ou il traitait de la science et de la foi, il se mettait dans la peau d’un poète oriental qui aurait dit à peu près à la fin de sa vie : « Tout le monde sait que je n’ai jamais cru en dieu, mais tout le monde sait que je n’ai jamais menti. Alors, j’ai confiance ! »
Cela me paraît remarquable, car dans la Bible Hébraïque, le mot qui recouvre la croyance, plus justement que le mot Foi, c’est la confiance ! Si l’on ne peut croire par sentiment, peut-être est-il possible de croire « raisonnablement ». Car il est difficile d’admettre que nous ne servons à rien ! Et la confiance c’est déjà l’espérance de découvrir que nous servons à quelque chose si nous sommes honnêtes avec nous-même !
Le second personnage ce sera Charles Maurras, condamné comme « Collaborationniste », par la racaille Bolcho-Gaulliste, alors qu’il fut l’anti germaniste le plus virulent de son époque. ! Maurras était muré dans une surdité quasi-totale, ce qui lui avait donné une force de concentration extra-ordinaire. Philosophe de l’école très rationaliste d’ Auguste Conte , il n’avait jamais pu croire. Il était plutôt fervent de la sagesse Grecque, ce qui lui avait valu l’antipathie sectaire du Pape Pie XI. Quand il fut grabataire en prison, et mourant, il fut gracié par le président Auriol, et interrogé, il avoua même dans l’épreuve n’avoir pas pu faire un pas vers la religion, même après avoir fait une très belle prière poétique. Cependant sur le point de mourir, il accepta qu’un prêtre vienne l’assister, et il se produisit alors un fait extraordinaire. Alors que le prêtre montait l’escalier pour l’assister, Maurras se souleva sur son lit et il déclara : « Pour la première fois, j’entends venir quelqu’un ! ».
Moi, croyant, j’ai toujours pensé qu’il était aussi difficile de croire que de ne pas croire, car Dieu est invraisemblable ! Seulement voila, l’homme sans Dieu est encore plus invraisemblable ! Et nous en sommes là dans une réflexion sur le sacré et nous ne pouvons pas en dire grand-chose, puisque le sacré c’est ce que nous ne connaissons pas ! Et pourtant aujourd’hui l’avancée des sciences est un chemin d’accès. Depuis la découverte de la relativité par Einstein, qui ne pratiquait pas selon la synagogue, mais qui se disait croyant, la conception scientiste, c'est-à-dire la conception matérialiste de l’univers est révolue, elle n’est plus concevable par la raison et c’est sur cette note que je voudrais m’acheminer vers une conclusion ouverte.
Je vais le simplifier au maximum.
Les anciens croyants ont cru, que la matière s’opposait à l’esprit. Et c’est ainsi qu’ils interprétaient abusivement la parole du Christ : « L’esprit est prompt et la chair est faible » ! On concevait que la matière était faite de sortes de briques solides, les cellules, elles-mêmes composées de briques plus petites, les atomes. Mais à partir du Microscope électronique, l’appareillage scientifique est devenu tel que l’on a pu constater, que les atomes étaient de petits univers avec des corpuscules en mouvement que l’on nomme électrons, neutrons, protons, Photons etc, on a même pu découvrir que les protons sont également composés que plus petites particules nommées les Quarks. Mais quand on veut fouiller les photons, on se rend compte qu’ils sont des grains de lumière, qu’ils ont une vitesse mais qu’ils n’ont pas de poids. Or la matière est composée d’un mouvement, qu’on appelle la Cinétique, et d’une masse, le poids. Or les photons n’ont pas de poids, ils ne sont que des points d’énergie lumineuse en mouvement, ils ne sont donc qu’une demi-matière, mais si deux photons se réunissent pour donner un électron, leur énergie donne un poids, c’est l’apparition de la matière. Et cela prouve que la matière nait de l’immatériel, que le visible nait de l’invisible, que la lumière est une énergie, que l’énergie est une pensée, et qu’à l’origine de la pensée il y a un penseur ! Et c’est ainsi qu’un grand Physicien Sir James Jean a pu dire : « L’univers ressemble de moins en moins à une grande mécanique, et de plus en plus à une grande pensée ! » :
Il y a, dans le fatras de la Genèse Hébraïque une affirmation qui rejoint exactement, ce que je viens très mal de vous exposer. Que fait dire le livre au Dieu lorsqu’il lance la création : « Et Dieu dit : « Que la lumière soit, et la lumière fut ! » Et c’est cette lumière qui, première forme de l’énergie qui a commencé de tisser l’univers, il y a près de 14 Milliards d’années. C’est ce que disent les savants. Pour la première fois, la science rejoint la révélation !
Il y a 50 ans que j’ai entendu un physicien Français expliquer cela mieux que je ne le fais. J’écoutais la radio tout en triant des feuilles de tabac, car j’étais planteur de tabac, et j’avais l’impression d’apprendre quelque chose de nouveau. Et voici qu’après avoir démontré que la matière n’était qu’une apparence d’une certaine forme d’énergie, c'est-à-dire que la création était spirituelle, le savant concluait ainsi : « Et oui, au terme de nos recherches, voici qu’il nous vient un mot que nous scientifiques pensions interdit, et ce mot est : Dieu ! »
Quelles sont les conséquences logiques de cela ? Plus la science accroit nos connaissance, ce que nous trouvions mystérieux, soit le surnaturel, voila qu’il devient naturel. Plus derrière les apparences nous découvrons une réalité, et nous nous trouvons dans ce que Le Christ disait à ses Apôtres : « J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant ; mais quand l’Esprit de vérité sera venu, il vous mènera vers la Vérité toute entière ! » Et cela, à mon sens correspond, au texte de Joël, un des petits prophètes d’Israël, qui fait dire à Dieu : « Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront, vos anciens auront des songes et vos jeunes gens des visions ! ». A mon sens, nous sommes entrés dans ce temps d’effusion, qui est lié au cycle du Verseau, qui était représenté par les grecs comme un jeune homme déversant sur terre les ondes de l’esprit, car le Verseau est un signe aérien. Einstein a dit plusieurs fois, « Il va falloir penser autrement ! » et c’est à nous tous qu’il parlait ! Et c’est une prodigieuse intellectuelle, d’origine juive : Raïssa Maritain, convertie avec son mari au Catholicisme, qui semble avoir donné le signal, du règne de l’Esprit qui est celui de l’intelligence en disant : « On a combattu la religion au titre de l’intelligence, c’est aujourd’hui au nom de l’intelligence qu’il faut la défendre ! » Or l’intelligence ne se fabrique pas ; elle peut être cultivée, mais elle est d’abord donnée de diverses façons, et nous abordons avec cela un autre mystère !
Quand Archimède découvre d’un coup, une des grandes lois de la Physique, il s’écrie, tellement cela est sans palier de réflexion : « Euréka » (J’ai trouvé) ! Quand Paul de Tarse , qui vient de participer au massacre du Chrétien Etienne, est jeté à bas de son cheval par l’esprit si lumineux , on ne peut relever qu’ aveugle ce n’est nullement sa réflexion qui le convertit, c’est l’intervention inexplicable de l’ailleurs ! Quand Norbert Wiéner Le mathématicien surdoué qui passe pour être l’inventeur de la Cybernétique, lors d’un cours à ses élèves, s’interrompt brusquement, pour parler du pouvoir des démons dans le monde, qu’il a servi sans le savoir et qu’il veut désormais combattre, quand il s’exprime ainsi, alors qu’il était un juif parfaitement Athée, c’est sous le poids d’une intuition tellement brutale, qu’il faut bien admettre qu’il a été une cible de l’Esprit ! Il écrira ensuite :
« La science est impossible sans la foi. Par ces mots, je ne veux pas dire que la foi dont dépend la science est religieuse, et implique l’acceptation de n’importe quel dogme de croyances religieuses ordinaires, mais que, si la foi manque en l’idée que la nature obéit à des lois, il ne peut y avoir de science ! »
Ainsi Wiéner ne se relie pas encore à une religion existante, mais il admet, qu’il y a une législation qui tend à « Ordonner » le monde, ce qui suppose un législateur ! Et ce qui, pour une nation, demande des nationalistes.
Exemple tout à fait différent, quand Françoise Vernay, peut-être la plus grande éditrice de l’époque, dans la logique d’une vie totalement dépravée se fait avorter, à peine aperçoit-elle le petit fœtus flottant dans la cuvette, qu’il lui est révélé qu’elle vient d’accomplir le crime des crimes, c'est-à-dire qu’elle s’est dénaturée : Et du jour au lendemain elle change de vie ; Elle écrira un livre sur le sujet qui vaut la peine d’être lu : « Dieu existe, je l’ai toujours trahi ! »
André Frossard, lui aussi juif complètement athée, écrira : « Dieu existe, je l’ai rencontré » ! Et il conte comment, s’étant trompé d’adresse, il entre par hasard, dans une chapelle ou est exposé l’ostensoir qu’on appelle « le saint sacrement, et il est pénétré d’un coup, par une lumière qui n’est pas d’ordre physique, ce que l’on appelle la lumière « Nouménale » qui est avant la lumière Physique que l’on dit « phénoménale », et il sait d’un coup qu’il est en face du Dieu auquel il n’avait jamais cru !
Et c’est un phénomène presque semblable, que va subir un autre juif totalement athée,
Max Jacob, artiste à la vie de Bohème, accro aux drogues dures et même homosexuel dit-on,
à qui apparait l’image du Christ sur le mur de sa chambre ! Et le choc émotionne est tel, qu’immédiatement il se jure d’abandonner ses licences, et il tiendra parole !
J’ai cité ces cas étranges qui semblent se relier à une façon de savoir qui ne doit rien à la réflexion ! Einstein en a traité comme d’une donnée, qu’il appelle l’intuition. Et il écrit :
« L’intuition a pour moi les traits d’une opération de divination (remarquez que dans le mot divination, il y a le « divin ») et il poursuit : « Le plus bel exemple d’intuition, c’est la théorie de la relativité générale ! La seule chose qui vaille au monde, c’est l’intuition ! »
Il fait savoir que déjà en son temps le grand peintre, Giovanni Pannini ( 1691-1765) avait écrit : « Quiconque a quelque pratique de l’introspection spirituelle entend en lui des voix
qui ne semblent pas les siennes. Il entend le murmure des suggestions qui lui étaient inconnues plus tôt, des suggestions imprévisibles et incroyables ! Il est faux de dire que nous travaillons avec notre cerveau ! En réalité, nous nous limitons à écouter un inconnu qui nous parle à l’oreille »
L’immense poète Rainer Maria Rilke ( 1875- 1926) disait dans le même esprit, qu’on lui faisait « don » de ses vers ! Président de la Commission culturelle du Conseil régional à Bordeaux, et ayant créé et présidé « La renaissance Aquitaine » pendant plus de cinquante ans, je confirme ! Il y a la versification qui est une technique et une fabrication, et la poésie, qui est inspirée, de telle sorte que les anciens en disaient qu’elle était le langage des Dieux : Elle est dans notre nature, comme une descente du sacré qui peut se présenter a chacun de vous sous une forme différente. Et cela nous ramène au thème que je devais traiter.
Comment oser dire cela, alors que le monde est en crise, parce que toutes les religions sont en crise, et que toutes les formes politiques ont échoué à rendre les peuples heureux ? Et bien c’est parce que l’Apocalypse à laquelle on se réfère comme désignant un temps d’extrême violence, signifie seulement : « Révélation » ! Et nous y sommes ! Il faut que notre effroyable temps, accouche de la révélation, et il est rare que les accouchements soient indolores. Mais ils sont dans la nature des choses. L’accouchement est dans la nature des choses ! Ce qui n’est pas dans la nature des choses, c’est de tuer l’enfant que l’on a conçu.
Lorsque Picasso avouait : « Ce qui me sauve, c’est que je réussis chaque jour a faire plus laid ! », il avouait dénaturer cette aspiration vers le beau que l’homme porte en soi ! Quand, la fille de Béria, le pire exécuteur des crimes staliniens, osait dire : « Mon père est un démon ! », et cela malgré qu’elle eut été élevée dans le matérialisme marxiste, elle démontrait que cette inspiration vers le bien, peut subsister dans la nature humaine, comme déjà une disposition vers la surnature ! Les religieux ont prétendu souvent que l’homme avait à choisir entre la route du bien, et la route du mal, et c’est faux, car il n’y a qu’une route, celle qui conduit l’homme au « plus » qu’il n’est ! L’homme qui fait son devoir par l’aide qu’il apporte aux autres, c’est un homme qui « devient » ! Au contraire l’homme qui se sert des autres, pour ne considérer que son plaisir, il ne s’achemine pas, il se détruit, et il n’a plus à la fin de sa vie, que l’espérance du néant. Or le néant, c’est ce qui n’existe pas.
Il y a un mot qui définit la plénitude de l’homme qui devient, c’est le mot « extase ». Il est tiré du Grec et in signifie « Sortir de soi ». C’est un état auquel parviennent de saints personnages, et qui constitue la vision spirituelle de la divinité. Cela peut arriver a certains mourants, qui n’en reviennent qu’un instant pour supplier qu’on les laisse partir pour ce qu’il ont vu de l’au-delà. J’ai connu deux femmes de mon village dans cet état. Le cas le plus célèbre et qui n’est guère connu, c’est celui de Saint Thomas d’Aquin, un des théologiens les plus abondants, qui se rendant à un concile, tomba en extase pendant le voyage, et il n’en sortit que pour déclarer : « Tout ce que j’ai écrit, c’est de la paille !» et il mourut sur cela. Et l’Eglise n’a pas commenté, car c’aurait été avouer, qu’en recevant l’enseignement de St Thomas, elle avait peut-être mangé de la paille !
Si nous réussissons à détruire l’Islam avant qu’il ne nous détruise, ce qui implique la destruction également de la Vième république complice, nous allons connaître une véritable explosion des sciences, et il semble bien que ce soit la science-fiction qui en a dépeint les possibilités ! Demain, sera en mesure de cloner l’homme, de réaliser l’homme bionique, et grâce à l’intelligence artificielle, d’éradiquer les maladies dès leur apparitions. Demain, le surhomme, pourra modifier le nombre atomique de sa substance, pour traverser les obstacles, comme passa le Christ a travers les portes fermées du cénacle ! Demain comme l’aurait découvert Anton-Parks sur quelques gravures pré sumériennes, il sera possible d’établir des couveuses artificielles, pour libérer la femme de ses grossesses, et pour modifier la génétique, en fonction des nécessités sociales. Demain, à partir de la découverte du professeur Charon de l’absence de l’espace temps à l’intérieur de l’atome, il sera possible de découvrir dans le cosmos, des tunnels de « Non-Espace-temps » qui nous permettront le voyage intersidéral ! Bref nous deviendrons ce que les légendes antiques nous ont rapporté des dieux de l’antiquité…
L’ennui, c’est que toutes ces légendes se rapportent à une immense « guerre des dieux » ! Alors allons-nous commettre les mêmes fautes, qui ont ramené ces « civilisations » jusqu’à ne laisser que les éclopés que nous sommes ?
Je crois qu’il faut se souvenir de la parole du Christ : « Que vaut à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdre son âme ! »
Et cependant en tant que Nationaliste figurez-vous que j’ai confiance, car je sais que mon devoir aujourd’hui c’est seulement de sauver de l’infamie, cette terre qui nous a été donnée, pour y remplir notre vocation
Mais j’ai confiance aussi parce que mon Seigneur a dit : « Allons, prend ton grabat et marche ! »
Et ceci dit, je vous remercie de m’avoir écouté !
La peste, par Pierre Vial
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- Catégorie : ACTUALITE
La pandémie du coronavirus a bien sûr des conséquences tragiques pour la santé de milliers de personnes. Mais elle révèle, au-delà des souffrances individuelles, une véritable crise de civilisation. Elle est un temps de rupture, elle marque la fin d’un monde, celui de l’optimisme béat qu’ont voulu nous vendre les marchands de bonheur aseptisé, les prophètes du Progrès indéfini. En effet la modernité prétendait avoir apporté à l’humanité une ère de prospérité et de jouissance, grâce à la satisfaction de plus en plus intense de besoins matériels, pour la plupart largement fabriqués artificiellement par la publicité et l’incitation à dépenser toujours plus d’argent pour étaler sa réussite économique et sociale. Prétention imbécile car un tel défi jeté à la nature relève d’une inconscience caractéristique de ce que les Grecs appelaient l’Hubris, c’est à dire la démesure. Notre Ami F.X. Robert résume lucidement, comme il le fait toujours, la situation : « Les politiciens « élus » sont des incompétents, incapables de prévoir, de décider, timorés et démagogues face à une opinion publique égoïste et à l’esprit petit-bourgeois ».
Qui aurait osé prédire, il y a quelques mois, que notre monde allait basculer, être déstabilisé par un virus ? Ceux qui, comme nous, sans savoir bien sûr ce qui allait se passer, annonçaient néanmoins qu’on courait vers l’abime, étaient traités d’oiseaux de malheur, de Cassandre, voulant semer la peur de façon éhontée et totalement artificielle. On voit, aujourd’hui, ce qu’il en est… Les fous d’Allah disent que c’est la juste punition infligée aux Infidèles. Certains cathos, non moins fous, disent aussi que le Dieu punisseur de la Bible a repris du service et retrouvé la voie d’une nécessaire punition des pécheurs. Nous disons, nous, que c’est un clin d’œil des dieux : il faut des temps de tempête pour que le tri se fasse entre les faibles et les forts. Il faut ajouter à la folie régnante la totale incapacité et inconscience de gouvernants qui n’ont rien prévu, rien voulu prévoir, pour pouvoir faire face à une catastrophe mondiale comme celle qui s’est abattue sur l’humanité. Une humanité à vrai dire déboussolée, quand on voit ces masses de gens se précipiter, hallucinés et haineux, dans les supermarchés. Des supermarchés pillés, dans certaines zones urbaines, par des allogènes guidés par leur instinct atavique de pillards. Un instinct qu’ils vont pouvoir satisfaire facilement dans les grandes villes. Mais s’ils se risquent dans les campagnes où un peuple chasseurs est encore bien implanté, ils risquent d’avoir de mauvaises surprises…
Face à la décomposition générale, les nôtres ne doivent compter que sur eux-mêmes et retrouver l’instinct du clan : se grouper pour survivre. Et agir sans états d’âme. En appliquant cette citation d’Hermann Löns qu’affectionne Bernard Lugan : « Plutôt le sang d’autrui sur mon couteau que mon sang sur le couteau d’autrui ». Préparons les corps-francs.
Pierre VIAL
PSA transfère son service client au Maroc, 300 salariés licenciés ?
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- Catégorie : ECONOMIE
La société qui gère les appels des propriétaires des véhicules Peugeot, Citroën et DS a perdu son unique contrat avec PSA. Un nouveau prestataire a été choisi au Maroc selon les syndicats.
Le site de Roubaix (Nord) de l'entreprise américaine de téléconseil Conduent, où elle emploie plus de 310 salariés pour sous-traiter le service client de PSA, va fermer, selon les syndicats qui affirment que le groupe automobile s'apprête à délocaliser sa plateforme téléphonique au Maroc. Un plan de sauvegarde de l'emploi a été annoncé cette semaine au siège français de Conduent, près de Valence, selon Fouad Boumedienne, délégué syndical central Sud, majoritaire.
La plateforme téléphonique de Roubaix de Conduent, ouverte au printemps 2017, n'a qu'un seul client, PSA, et a perdu le dernier appel d'offres, remporté par les sociétés Sitel et Majorel, selon plusieurs délégués syndicaux. D'après eux, le contrat entre PSA et Conduent courait initialement jusqu'au 31 décembre 2020, mais a été raccourci au 31 décembre 2019. Une période de "transition" se poursuit jusqu'à la fermeture du site fin juin et le "licenciement économique" des quelque 310 salariés.
"On travaille jusqu'à ce que le nouveau prestataire à Casablanca soit opérationnel", a déclaré M. Boumedienne.
Le site de Roubaix (96 000 habitants) gère les appels (rendez-vous, réclamations, etc.) des propriétaires de véhicules des marques Peugeot, Citroën et DS. "Trois cents emplois sont sacrifiés dans un bassin sinistré, la direction n'a fait aucune recherche de clients", déplore un représentant CGT. "On sort d'un PSE à Sophia-Antipolis (près de Nice) et la suppression de 220 emplois et maintenant 300 personnes sont sur le carreau à Roubaix", ajoute une représentante CFTC, selon qui la direction propose pour l'heure 20 reclassements externes.
Le député La France insoumise du Nord Adrien Quatennens a écrit au ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, lui "rappelant que l'Etat français est actionnaire de PSA via la Banque publique d'investissement à hauteur de 12,2%". "L'État actionnaire de PSA n'a-t-il rien à dire face à de telles pratiques ? Le gouvernement doit agir pour permettre à ces 318 familles de sortir par le haut de cette situation indigne pour un pays comme le nôtre", écrit-il dans un communiqué, soulignant que Roubaix est "l'une des villes les plus pauvres de France". Selon les chiffres de 2016 de l'Insee, le taux de pauvreté y est de 44% et le taux de chômage de 31%.
Sollicitée, la direction des ressources humaines de Conduent n'a pour l'heure pas donné suite. Une réunion de négociations du PSE est prévue le 11 mars au siège.
La Dépêche du 29/02/2020
A Lyon, la racaille immigrée vend des stocks de masques (vidéo)
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- Catégorie : IMMIGRATION
Jean-Christophe Lagarde complice du Grand Remplacement pour faire réélire les centristes
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- Catégorie : COLLABOS ET RENEGATS
Des fonds issus de la réserve parlementaire du président de l'UDI ont été illégalement détournés en 2014, année de la victoire des centristes à Bobigny.
La réserve parlementaire du député de Seine-Saint-Denis et président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a-t-elle servi à financer la campagne des centristes aux municipales de Bobigny ? Entre 2012 et 2014, Lagarde a attribué plus de 130 000 euros de subventions à des associations tenues par plusieurs des principaux animateurs de la victoire de Stéphane de Paoli, le candidat UDI, élu maire de la ville en 2014.
Parmi les bénéficiaires de ces aides, Alliance, l'association d'un certain Kianoush Moghadam, qui travaillait alors comme attaché parlementaire pour Jean-Christophe Lagarde, s'est vu octroyer un total de 10 000 euros de subventions. Or, d'après nos informations, seule la moitié de la somme est bien arrivée sur le compte en banque de ladite association. Les 5 000 euros manquants ont été illégalement reversés sur le compte de Sami E., un militant recruté par Moghadam pour la campagne de l'UDI aux municipales de Bobigny. « Si de l'argent a été détourné, c'est à l'insu de monsieur Lagarde, qui engagera des poursuites si cela est avéré », précise une de ses collaboratrices, qui a tenu à garder l'anonymat. Joints par téléphone, Kianoush Moghadam, aujourd'hui cadre à la mairie de Bobigny et toujours vice-président d'Alliance, ainsi que Stéphane D., président de l'association, n'ont pas donné suite à nos demandes.
Des bénéficiaires du premier cercle
En tant que collaborateur de Jean-Christophe Lagarde entre 2012 et 2014, Kianoush Moghadam avait entre autres été chargé de faire le tri dans les demandes déposées par les associations balbyniennes à la permanence parlementaire de son patron. Or, les dossiers retenus concernent pour la plupart des structures gérées ou liées à des personnalités qui ont joué un rôle-clé dans la victoire de Stéphane de Paoli aux municipales de 2014. Khadija Gibier, fervente militante de l'UDI aux municipales de 2014 et surtout candidate du parti de Jean-Christophe Lagarde dans le canton de Bobigny aux départementales de 2015, a touché une enveloppe de 50 000 euros en 2012 pour son association Gela. Contactée par Le Point, elle explique que les fonds lui ont servi à « acheter du mobilier » pour sa structure qui propose des cours de langue arabe aux jeunes Balbyniens. En 2013, Phoenix, une association présidée par Ramdan Ould-Ahmed, un autre animateur de la campagne de l'UDI, a eu droit à 8 000 euros. Mamadou Niakaté, l'actuel chef de cabinet de Stéphane de Paoli à la mairie, a perçu 10 000 euros de crédits parlementaires en 2014 pour son club l'Académie Football Bobigny. Parmi les autres bénéficiaires de la réserve parlementaire de Jean-Christophe Lagarde figure également Crescendo, une association d'aide aux devoirs, qui a perçu 8 000 euros de subventions et dont la présidente, Lynda Benakouche, est au cœur d'une affaire révélée par le journal Marianne , qui a entaché l'arrivée à la mairie de la nouvelle majorité municipale.
« Violences en réunion »
Un tract anonyme distribué à Bobigny en juillet 2014 révélant que Lynda Benakouche était mariée à l'un des membres du gang des barbares avait entraîné des règlements de comptes au sein de la majorité. Le document expliquait que Lynda Benakouche, employée à la mairie de Bobigny après avoir activement fait campagne pour Stéphane de Paoli, était la femme de Jean-Christophe Soumbou, un Balbynien condamné à 18 ans de prison pour son implication dans la mort du jeune Ilan Halimi en 2006. Elle-même avait été condamnée en 2005 pour une agression sur une femme enceinte.
Accusée à tort d'être l'auteure de ces révélations embarrassantes, Sabrina Saïdi, une élue de la majorité, en subit les conséquences : convaincus d'avoir été trahis par l'un des leurs, le premier adjoint Christian Bartholmé et trois cadres de la municipalité, dont Kianoush Moghadam et Ramdan Ould-Ahmed, lui font subir un interrogatoire musclé. Convoquée à la mairie pour un rendez-vous de routine, la mère de famille de 34 ans était en réalité tombée dans un « guet-apens ». Le 21 janvier dernier, le tribunal correctionnel de Bobigny, saisi de l'affaire, a reconnu Christian Bartholmé et Kianoush Moghadam coupables de « violences en réunion » et les a condamnés à un stage de citoyenneté assorti du paiement de 10 000 euros d'indemnisation à Sabrina Saïdi.
Florilège des champions du coronavirus (vidéo)
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ATTAQUES CONTRE LE DROIT DU TRAVAIL
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Le Coronavirus sert de prétexte au gouvernement pour revenir, dans sa « loi d’urgence », sur certains acquis sociaux comme les congés payés ou les 35 heures. Pour calmer d’éventuelles colères, ces mesures sont présentées comme « provisoires »… sans fixer bien entendu de date limite. Colossale finesse…
Cette attaque contre le droit du travail s’effectue, sans surprise, sous la pression du grand patronat. Technique utilisée : des ordonnances seront prises ayant valeur de loi. Le gouvernement annonce la couleur : il s’agit de « modifier les conditions d’acquisition de congés payés et permettre à tout employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates de prise d’une partie des congés payés ». Au cas où on n’aurait pas compris, « un haut représentant patronal » propose, dans Le Figaro, de ramener les congés payés à deux ou trois semaines… du moins cette année. Une mesure qui, nous rassure ce porte-parole du MEDEF, « ne le choquerait pas ». Le ministre Bruno Le Maire a dit que ce serait, pour lui, un acte de « solidarité ». Elle a bon dos, la solidarité… Quant à la ministre Muriel Pénicaud elle a déclaré devant les sénateurs qu’il devenait nécessaire de « déroger aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical ». En clair, les 35 heures passent à la trappe.
Pierre VIAL
Le fédéralisme, l’autre démocratie ? L'Echo des Canuts n° 10
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- Catégorie : L'ECHO DES CANUTS
Pour cette nouvelle émission, Roberto Fiorini reçoit trois camarades Suisses, pour évoquer la question du fédéralisme : Pascal Junod (cercle Proudhon), David Rouiller et le camarade « Arnold », avec cette fois ci, en plus, des amis dans la salle qui pourront intervenir indirectement (questions, commentaires, précisions…)
Une émission très concrète centrée sur le modèle fédéral Suisse opposé au modèle jacobin Français. On critique souvent le jacobinisme et on ne parle jamais assez des alternatives à ce modèle. De notre côté nous idéalisons peut être le modèle suisse comme système plus démocratique, plus préservateur des identités… et des libertés !
Au moment même où le visage quasi dictatorial du modèle français devient insupportable pour de plus en plus de personnes, au moment où les Gilets Jaunes réclament plus de démocratie participative face à cette démocratie représentative – qui ne représente plus que les intérêts des nantis et des lobbys de tous ordres – il est temps de s’interroger sur ce que pourrait être une alternative déjà éprouvée par les évènements, le jour même ou Macron a dégainé son 49.3 !
Pour nous suivre ailleurs, sur Telegram https://t.me/echodescanuts
Pour télécharger l'émission : https://soundcloud.com/meridienzero/lecho-des-canuts-10-le-federalisme-lautre-democratie
L’homme cosmique et La Tradition primordiale
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- Catégorie : Traditions
Conférence qui devait se tenir le 28 mars 2020
Bonjour, chers amis,
L’Europe : une longue mémoire
Tout le monde peut constater que chaque jour qui passe amène son lot de folie, de mensonges, de turpitudes, de déni de tout ce qui a fait la grandeur de l’Europe depuis des milliers d’années. J’ajouterai cette épidémie de coronavirus qui nous tombe sur le dos, et qui fait partie du dispositif - l’épidémie, créée ou non par l’Homme, est l’un des éléments majeurs de la conjonction des catastrophes d’une fin de cycle.
L’heure est donc à l’urgence.
Je veux d’abord rendre ici un hommage à nos héros qui ont porté les valeurs chevaleresques de l’Europe, celles qui ont donné aux Européens la maîtrise de leur destin et de leurs frontières, rendre un hommage à nos savants qui lui ont donné ses armes techniques, surtout dans le domaine de la médecine - merci, Docteur Alexis Carrel - !, rendre hommage à nos poètes et nos artistes - merci, Lovecraft, merci, Tolkien - et tant d’autres ! qui ont façonné ce qui fait la force originale de l’Europe : je veux parler de sa faculté de se projeter dans un imaginaire que nous avons été les seuls à concevoir et à habiter, sans l’aide de substances artificielles, je veux rendre hommage à notre faculté de création, notre faculté d’inventer de nouveaux mondes, au jour le jour, s’il le fallait.
Si nous sommes toujours capables d’étonner le monde, c’est parce que nous sommes porteurs d’une longue mémoire, sans que nous en soyons toujours conscients, une mémoire cachée au plus profond de notre être, une mémoire qui réapparaît aux moments les plus cruciaux de notre longue histoire et qui nous force à combattre, une mémoire qui nous vient de nos ancêtres hyperboréens, qui ont créé le monde dont nous vivons les plus néfastes moments, mais c’est dans l’ordre des choses, et nous avons à assurer la pérennité de nos lointaines origines. Nietszsche disait : « Regardons-nous en face. Nous sommes des hyperboréens, — nous savons suffisamment combien nous vivons à l’écart. « Ni par terre, ni par mer, tu ne trouveras le chemin qui mène chez les hyperboréens » : Pindare l’a déjà dit de nous. Par-delà le Nord, les glaces et la mort — notre vie, notre bonheur… Nous avons découvert le bonheur, nous en savons le chemin, nous avons trouvé l’issue à travers des milliers d’années de labyrinthe. Qui donc d’autre que nous l’aurait trouvé ? »
L’heure est à l’urgence parce que nous sommes à la fin, à la fin de la fin, d’un grand cycle. Je reviendrai tout à l’heure sur la notion de cycle qui est la base même de nos connaissances européennes et de notre statut, pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec ce concept fondamental et incontournable.
Continuer à se battre
Il faut le redire : les jeux sont faits, rien ne va plus, toutes les valeurs sur lesquelles s’appuyaient nos peuples sont inversées ; les forces négatives qui nous traquent depuis des millénaires semblent prendre le dessus. Elles ne le pourront pas, in fine, parce que nous ne pouvons pas rester sans agir ; on a dit de nos ancêtres gaulois qu’ils étaient de fameux guerriers ; l’un des plus puissants caractères de l’homme européen est de continuer à se battre même lorsqu’il semble que tout est perdu ; nous n’acceptons pas la fatalité comme les musulmans. Il faut que cette ténacité et ce courage servent cependant à quelque chose.
Notre ami Maurice Martin, ou Robert Dun, l’avait déjà compris il y a trente ans quand il disait : « Nous sommes à l’âge missionnaire qui doit suivre toute grande prophétie. Chacun de nous a le devoir de devenir missionnaire. Mais cela exige de se cultiver, de lire et de réfléchir beaucoup, de développer son élocution et ses capacités de discussion calme et efficace. Cela exige donc de connaître l’adversaire. C’est certes plus pénible que d’attendre l’apparition d’un problématique chef charismatique et même de vendre des journaux, de coller des affiches et de tenir des meetings. Prendre le pouvoir ? Qui peut espérer encore en avoir le temps ? »
Effectivement, nous n’avons plus le temps. Les hommes de ma génération et ceux de la génération qui l’a précédée après-guerre, ont tenté de faire reculer l’échéance inévitable de cette fin de cycle. Ils ont tenté de conserver intacts les principales facettes du génie européen, avec les moyens et l’esprit hérités du monde ancien, c’est-à-dire surtout le combat viril, celui qui est traditionnellement réservé à la deuxième fonction chez les Indo-européens, la fonction guerrière.
Ce sont souvent les mêmes qui ont constaté l’inanité du combat militant - on nous appelait « activistes » - et ce sont les mêmes qui ont ensuite privilégié le combat métapolitique, tout aussi infructueux. Nous n’étions pas très futés.
Il faut bien admettre que 60 ans de militantisme acharné ne nous ont pas permis d’accéder au pouvoir, ni politique, ni électoral, ni culturel. La gauche, les progressistes, les mondialistes règnent sur le continent européen comme jamais.
Paganisme : croyance ou savoir ?
Nous avons cependant eu le mérite de réveiller le tréfonds religieux de nos peuples européens, ce qui fut autrefois appelé le paganisme, à l’heure du christianisme naissant, expression destinée à humilier les forces vives paysannes de nos terroirs ; le temps a passé, les antiques valeurs européennes ont perduré ici et là à travers différentes manifestations sacrées, comme le cycle du Graal, puis, dans les années 1960, au sortir de la guerre d’Algérie, nous avons voulu établir d’autres fondements, nous avons espéré rebâtir la vieille charpente du paganisme préhistorique ; mais nous avons agi légèrement, sans bien comprendre les bases essentielles de ce passé spirituel que nous venions de redécouvrir et nous avons alors engendré une croyance hybride qui balançe entre un athéisme hédoniste et un animisme qui se contente timidement de la Voie des pères – la lignée - , pour assurer une continuité, sans faire l’effort de tenter d’accéder à la Voie des dieux, olympienne et transcendante, selon la distinction faite par Julius Evola qui disait : « avec l'avènement de l'humanisme et du prométhéisme, il a fallu choisir entre la liberté du souverain et celle du rebelle, et l'on a choisi la seconde[1]."
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